Long-métrage
1h26 / Couleur / 2016
Avec : Olivia Ross, Aurélien Recoing, Corinne Masiero, Annie-France Poli, Loïc Baylacq, Yan Tassin, Michel Masiero, Karim Gharbi, Clément Nourry, Sandrine Bodenes, Franck Andrieux
Visa : 123.567
Synopsis
Julie et ses parents Loïc et Louison vivent de la pêche sur une toute petite île perdue en mer.. Face à la crise économique qui les oppresse, la famille doit se séparer du bateau contre une prime à la casse. Julie va se réfugier dans la musique et souffle dans son saxophone pour dépasser ses sensations de submersions qui l’envahissent…
Équipe technique
Scénario et réalisation : Marine Place
Image : Nicolas Duchêne
Son : Mathias Leone
1er assistant réalisation : Tom Weil
Scripte : Lucie Lahoute
Direction de production : Isabelle Harnist
Régisseuse Générale : Marianne Gielara
Chef décorateur : Richard Perrussel
Cheffe costumière : Sandy Seneschal
Montage : Dimitri Darul
Musique originale : Émile Parisien
Production
Stéphanie Douet – Sensito Films
Coproduction
AGM Factory
Transpalux
Mobilis Productions
Partenaires financiers
Aide de la région Bretagne
Aide de la région Nord-Pas-de-Calais Pictanovo
Distribution
Sortie France : 10 mai 2017
Avant-première au cinéma lʼImage de Plougastel
Distribution France : Zelig Films Distribution
Ventes internationales : MPM Premium
VOD : Univers Ciné
Prix et Festivals
. Prix du public – Festival International du Film de Saint Jean de Luz 2016
. Grand prix de la meilleure musique originale – Festival International du Film dʼAubagne 2017
. Prix de la meilleure réalisation – Festival Carbonne fait son cinéma 2017
. Avant-première – Festival de cinéma de Valenciennes
. Avant-première – Festival Les Hérault du Cinéma au Cap dʼAgde
. Projection – 39ème Festival de Cinéma de Douarnenez dans la catégorie « Grand cru Bretagne »
. Sélection en compétition officielle – Ciné Salé, Festival International du Film de Mer et de Marins au Havre
. Sélection officielle – Festival International du Film de Saint Jean de Luz
. Sélection – Festival du film d’Arras
. Sélection – Festival International du Film de Mannheim-Heidelberg
. Sélection en compétition officielle – Festival International du film dʼAubagne
. Sélection – Festival Carbonne fait son cinéma
LE FILM EST DISPONIBLE EN DVD
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« Il y a cette inconnue aux yeux gris, Olivia Ross, avec, tout du long, ses pulls tricotés maison, ses hallucinations (les plans d’invasion rêvée de la mer sont très beaux), ses impros à la clarinette (ou au saxo-soprano) – elle commence par Ave Maria et finit par Ornette Coleman -, magnifique personnage de femme qui va se libérer. À la première vision, c’est du Ken Loach première manière. »
« Un premier film épatant et bouleversant de justesse, Prix du public au Festival de Saint-Jean-de-Luz, qui décrit la mer et ceux qui en vivent avec pudeur et une jolie compassion. »
« Souffler Plus fort que la Mer est une très belle déclaration à la mer, au Morbihan (qui n’aime pas le Morbihan ne saute pas ! PAS !) à la jeunesse et en creux se révèle comme un pamphlet poétique anti-néolibéral. »
« Les petites gens, ouvriers ou marins-pêcheurs restent dignes et généreux chez Marine Place : dans Souffler plus fort que la mer, c’est pourtant un cataclysme qui emporte la famille de Loïc et Louison (Aurélien Recoing et l’impériale Corinne Masiero) »
« Disons-le tout net et sans cynisme aucun, ce drame éclairé et éclairant nous fait un bien fou de spectateur. »
« L’exercice du premier film est souvent périlleux. Marine Place le réussit avec brio. »
« Un premier film joliment tourné…. C’est prometteur. »
« Une réflexion pertinente sur une profession… où l’humain est la préoccupation essentielle de la réalisatrice, Marine Place. »
« Un premier film à la mise en scène soignée. »
« C’est un minuscule petit monde que filme Marine Place, encerclé par l’horizon infini de la mer ; un récit menu : celui d’une forme de fatalité professionnelle, économique, liée à un monde changeant, autour de laquelle plane la personnification d’une force naturelle, la mer, omniprésente et rythmant le quotidien comme les variations émotionnelles des habitants de l’île. »
« C’est que la majeure partie de Souffler plus fort que la mer s’inscrit dans la droite lignée des films naturalistes sans excès, soucieux de donner à voir une prudence face aux facilités du genre : on souligne sans chercher à tout expliquer, on propose des ellipses qui ne sont pas vraiment des trous dans le récit, on humanise les personnages sans chercher à insister sur l’identification, etc. »
Traverser | 2010 > |